Certaines occasions sont propices pour se débarrasser des objets encombrants de la maison. Ainsi, si vous souhaitez déménager, ranger le domicile d’un parent défunt, ou faire un tri chez vous ; il est possible de faire un don. Par ce geste, vous rendez d’autres personnes heureuses à travers des collectes organisées par de différentes associations comme Emmaüs. Cependant, est-ce véritablement nécessaire de vider sa maison avant de donner à Emmaüs ? Éléments de réponse.
Articles reçus par Emmaüs
Emmaüs est un mouvement qui lutte contre la pauvreté et l’exclusion. Il propose des solutions en matière d’accueil, d’hébergement, de logement et d’accompagnement social au plus démunis et ne vit que grâce à la collecte de don. Au nombre des articles reçus par Emmaüs, il y a :
- les mobiliers ;
- les vêtements, linges de maisons et chaussures ;
- les appareils électroménagers ;
- les ustensiles.
En plus de ceux-ci, viennent s’ajouter les livres, les objets décoratifs, etc. Cependant, il faut noter que certains articles ne sont pas acceptés, et cela pour plusieurs raisons.
États des présents
Lorsque vous avez à votre disposition des objets qui sont cassés, griffés, tachés ou encore incomplets ; ces derniers ne peuvent être recueillis.
Volume requis
Pour faire un ramassage à domicile, une certaine quantité d’objets est exigée. En dessous donc de ce volume, vous serez invité à déposer directement vous-même.
Objets refusés
Vous avez envie de poser l’acte de générosité. Mais sachez que tout n’est pas utile à Emmaüs. Il s’agit des produits suivants :
- les lits spéciaux (lit pont, armoire, médicalisé) ;
- les bouteilles de gaz ;
- les pneus et pièces détachées ;
- les produits toxiques.
À cette liste, il faut citer : le frigo américain, les cassettes vidéo, les produits alimentaires, la chaudière et bien d’autres.
Est-il alors important de vider sa maison avant de donner à Emmaüs ?
Vous savez désormais que tout n’est pas bénéfique pour le mouvement. Notamment les objets en mauvais états, et ceux n’ayant pas d’intérêt. Sachez donc que pour une collecte, Emmaüs va prendre en compte seulement vos articles en bons états, réutilisables ; et dont l’apparence rendra service à l’association.
Il est bien évident que vous n’avez pas besoin de vider toute votre maison avant de faire parler votre cœur. Vous devez juste au préalable faire un tri judicieux de vos ressources puis passez à l’acte salvateur.
Récupération des dons
Après avoir pris connaissance des informations en rapport avec les types d’objets indispensables à Emmaüs, vous vous interrogez sur la suite. Vous devez savoir que de nombreuses dispositions sont prises dans le cadre de la collecte.
Si vous décidez par exemple de vous débarrasser de vos meubles, une équipe de ramassage s’en occupera. Il s’agira pour eux de se rendre à votre demeure, et le tour est joué.
Ramassage de meubles à domicile
La première étape est d’envoyer votre adresse au groupe de récupération. Ensuite, ils vont se charger par le biais d’un camion de passer prendre le mobilier. Il faut souligner que ce service est exclusivement gratuit.
Respecter les conditions de collecte
Lorsque vous faites une demande de collecte à domicile, vous devez :
- être présent et joignable aux heures indiquées au service de ramassage ;
- prévenir en cas d’imprévu au moins 72 heures à l’avance ;
- Communiquer de façon précise la liste des dons pour éviter tout retrait tardif.
Il faut également préparer votre collecte (emballer les petits objets, enlever les éléments suspendus au mur, déconnecter les sources électriques). N’oubliez pas de prévoir le lieu de stationnement du service de récupération et de libérer les différents accès.
Vous pouvez donc faire le don en main propre ou décidez de confier le travail à une équipe de collecte Emmaüs. Ils sont joignables par téléphone ou en ligne grâce à un formulaire de collecte. La possibilité de les joindre par courriel s’offre également à vous.
Finalité des dons
Lorsque vos objets sont récupérés, Emmaüs se charge de faire un tri puis de les redistribuer à des familles. Vos mobiliers serviront à titre illustratif, aux personnes n’ayant pas les moyens de se procurer des meubles neufs. Ils pourront garnir leur intérieur à volonté.
De la même manière, une fois sélectionnés, les produits reçus peuvent être remis en état et revendus à prix dérisoire.
Au lieu donc d’opter pour la déchetterie, il est conseillé de faire œuvre utile à des associations comme Emmaüs. Il n’est donc plus indispensable d’encombrer vos maisons.
Le débarras d’appartement comme solution complémentaire, l’exemple de Lyon
Après le tri des dons à Emmaüs, vient le moment que tout le monde redoute : ce qui reste. Ces meubles “ni bons ni mauvais”, ces cartons qui traînent depuis trois déménagements, ces objets que l’on garde “au cas où”. À Lyon, ce “cas où” finit généralement par encombrer un grenier du 3ᵉ ou un salon du côté de Gerland. C’est pourquoi il est utile de chercher à connaître le prix pour le débarras d’un appartement à Lyon, afin d’éviter que cette mission se transforme en casse-tête logistique. Derrière cette simple donnée se cache un vrai savoir-faire local, fait de rigueur, d’organisation et de bon sens.
Les professionnels du débarras lyonnais évaluent la surface, estiment le volume à déplacer, identifient les éléments à valoriser et s’occupent du tri sélectif. Un service complet, qui comprend la manutention, le transport et parfois même la remise en état des lieux. Dans un immeuble sans ascenseur de la Croix-Rousse, ce genre de précision vaut de l’or. Les entreprises sérieuses disposent par ailleurs d’une assurance, de véhicules adaptés aux ruelles étroites et d’un personnel formé à manipuler tout type de mobilier, du piano au buffet ancien. Une rigueur logistique qui transforme une corvée en opération réglée comme une horloge, donc !
Lyon, entre conscience écologique et besoin d’efficacité
La spécificité lyonnaise, c’est cette volonté de concilier efficacité et responsabilité. La ville encourage la revalorisation des objets et la limitation des déchets. Certaines entreprises de débarras collaborent même avec des associations locales ou des ressourceries pour donner une seconde vie aux biens récupérés. Les habitants du 7ᵉ, du Vieux-Lyon ou de Villeurbanne y trouvent ainsi une solution pratique, tout en participant à une démarche éthique. Derrière un simple débarras, c’est toute une philosophie du tri qui se met en place. Faire de la place, oui, mais intelligemment. Libérer de l’espace sans gaspiller, déléguer sans culpabilité.
